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Watching movies at the Institut Francais

Posted by: Victoria Loggia - 18 March 2024 - Activities & Sports - Read time: 3 minutes

Student Victoria Loggia reviews two films her class watched on a recent trip to the Institut Francais. Her review of the films Band des Filles and La Heine, which she studied in class, follow in both English and French!

The theme of delinquency is explicitly explored within Céline Sciamma’s Band des Filles and Mathieu Kassovitz’s La Haine, with both films set within the suburbs of Paris. 

Sciamma deliberately revolve the movie around Marieme, the protagonist, who makes one bad decision after another, thus associating with delinquents her age and roaming around aimlessly causing mischief hence the increasingly unpleasant idea surrounding Paris suburbs. Indeed, Sciamma may be attempting to highlight the issue of education within the suburbs as the root cause of Marieme’s behaviour is her inability to enter high school, resulting in her turning to delinquency.  

On the other hand, Kassovitz depicts Hubert, a stark contrast to Marieme, an individual wishing to leave the suburbs and escape delinquency to build a career in Paris and Vinz, a Jew deeply engaged with riots, fights and violence. Kassovitz also emphasises the lack of opportunities within the suburbs hence Hubert’s desire to leave, however this is caused by individuals like Vinz bringing trouble wherever he goes, subsequently companies would be reluctant to associate themselves with the suburbs, leading to the lack of opportunities.  

Undoubtedly, Vinz and Marieme are similar in their desire to engage in local conflicts and wanting to prove themselves as fearless and tough as Vinz conveys this through attempting to shoot a skinhead, however the gravity and consequences of his actions hit him causing him to retreat his gun. Whilst Marieme believed she was mature enough to engage in sexual activities with Ismaël, however, ended up leaving due to fear of her abusive brother when he found out, thus engaging in drug dealing business to earn a living. Both characters end up paying the price for their poor judgments. 

En Francais…

Le thème de la délinquance est exploré dans Band des Filles de Céline Sciamma et La Haine de Mathieu Kassovitz, les deux films se déroulant en banlieue parisienne. 

Sciamma tourne le film autour de Marieme, la protagoniste, qui prend une mauvaise décision après l’autre, l’amenant à s’associer avec des délinquants de son âge et à errer sans but, causant des méfaits, ce qui illustre l’image négative de la banlieue parisienne. Sciamma tente peut-être de mettre en lumière le problème de l’éducation dans les banlieues, car la cause profonde du comportement de Marieme est son incapacité à entrer au lycée, ce qui l’a conduite à se tourner vers la délinquance. 

Dans « La Haine », Kassovitz représente Hubert, à l’opposé de Marieme, comme une personne qui souhaite quitter la banlieue et échapper à la délinquance pour faire carrière à Paris et de Vinz, un juif profondément engagé dans les émeutes, les bagarres et la violence. Kassovitz souligne également le manque d’opportunités en banlieue, raison pour laquelle Hubert souhaite partir. Lle réalisateur montre également que cela est dû à des gens comme Vinz qui sèment le trouble partout où il va, ce qui signifie que les entreprises hésiteraient à s’installer banlieues, ce qui entraînerait un manque d’opportunités pour les jeunes banlieusards. 

Sans aucun doute, Vinz et Marieme sont similaires dans leur désir de s’engager dans les conflits locaux pour se faire accepter par leurs pairs et de prouver ainsi qu’ils sont forts et résistants. Vinz transmet cela en tentant de tirer sur un skinhead, mais la gravité et les conséquences de ses actions, le pousseant à retirer son arme. Même si Marieme pensait qu’elle était suffisamment mure pour se livrer à des activités sexuelles avec Ismaël, elle a fini par partir par peur de son frère violent lorsqu’il l’a découvert et a fini par se lancer dans le trafic de drogue pour gagner de l’argent. Les deux personnages finissent par payer le prix de leur mauvais jugement, mais on voit dans les deux films qu’ils sont avant tout des victimes de leur environnement.